Si la photocopieuse fait partie des indispensables des entreprises et des moyennes et grandes structures, il en existe tout un panel de modèles pour répondre aux besoins les plus divers.
Cette démultiplication du principe de copie papier a en effet pour grand avantage de proposer des fonctionnalités différentes pour être en capacité d’effectuer les tâches attendues des différents collaborateurs et respecter ainsi au mieux le budget qui peut y être consacré.
Le type d’encre est un premier critère. En effet, les modèles en impression et copie noir et blanc, ou monochromes, sont bien plus économiques à l’usage. Rapides, ils offrent une résolution de qualité pour une utilisation essentiellement textuelle. Quant aux machines couleur, elles sont capables de reproduire des documents selon une très haute qualité, proche de la photographie.
En revanche, le budget dédié aux consommables est bien plus important. La distinction s’effectue également entre les modèles analogiques et numériques. Les photocopieurs analogiques fonctionnent selon le principe de la xérographie et permettent d’effectuer des copies à grands volumes.
Ils sont de plus en plus supplantés par les machines numériques, qui fonctionnent en réseau pour un usage collectif et économique. Ils scannent le document à copier par optique et peuvent le reproduire avec bien plus de qualité. Outre ces grandes typologies, il existe des modèles de photocopieuses plus spécifiques, destinés à répondre à des besoins précis.
La machine multifonction, de plus en plus plébiscitée par les jeunes entreprises ou startup, rassemble les fonctions de copie, d’impression, de scanner et de fax pour un gain de temps, de place et d’argent certain.
Pour les besoins de tirages à gros volumes, le copieur haut volume permet d’effectuer des copies à très haut rendement et de préparer les documents à la distribution. Enfin, l’appareil tireur de plan est conseillé pour la production de grands plan, cartes et documents sous format A1 et A0.
Voici les différents types de copieurs disponibles :
Les photocopieurs modernes sont capables de produire deux types de documents, en couleur et/ou en noir et blanc. Le copieur noir et blanc est idéal pour réaliser des copies de textes et d’images très rapidement et à moindres frais. Très simple d’utilisation, le modèle monochrome peut utiliser les technologies analogiques ou numériques pour fonctionner.
Le gain de temps est certain avec ce type de machine, au regard d’un modèle en couleur. Si l’entreprise ou la structure n’a pas besoin d’effectuer des tirages ou photocopies en couleur régulières, ce modèle est tout à fait suffisant et saura amplement faire son travail.
La vitesse d’impression est variable selon les modèles, et plus elle est élevée, plus la machine coûte cher. Néanmoins, son prix reste inférieur à celui d’un modèle en couleur. En effet, il faut compter environ 0,02 euro par page noir et blanc contre 0,08 euro par page couleur.
On distingue deux grands types de résolution : la résolution 200 ppp pour les modèles bas de gamme et jusqu’à 1 200 ppp pour les machines haut de gamme.
Une résolution haute garantit un niveau de reproduction de haute qualité, mais il n’est pas toujours utile d’investir dans les machines les plus coûteuses pour de la copie classique de documents sous format texte.
Pour évaluer les besoins en encre, il est conseillé de connaître le nombre approximatif de copies effectuées chaque mois par la machine. En effet, si le toner (l’encre sous forme de poudre) est plus abordable en monochromie qu’en couleur, il devra être remplacé bien plus souvent !
Son usage pour des copies d’images ou de schéma est souvent bien plus élevé par page que la copie de textes. Si l’utilisation de la machine demeure faible, un modèle de milieu de gamme est conseillé. En revanche, pour un usage intensif et répété, choisissez un modèle et des cartouches à grande capacité.
La photocopieuse couleur peut fonctionner grâce à la technologie analogique ou numérique. Elle effectue des reproductions de très grande qualité proches de la photo.
Sa vitesse d’impression est légèrement plus faible que celle d’un modèle noir et blanc, mais ceci s’explique par la qualité de l’image. Bien évidemment, plus la vitesse d’impression sera importante, plus l'investissement est conséquent. En général, elle peut varier de 15 à 130 copies par minute.
Par ailleurs, une résolution élevée est synonyme d’une plus grande qualité d’impression : elle varie de 200 ppp pour les modèles bas de gamme à 1 200 ppp pour les machines haut de gamme. Sachez que les consommables (toners) des copieurs couleur représentent un budget non négligeable.
Il est donc important de bien évaluer au préalable la quantité de copies effectuées chaque mois pour connaître au mieux les besoins réels de la structure. Pensez également à prendre en compte la quantité approximative de photographies et de schémas, plus dévoreuses d’encre que les textes !
Les cartouches se vendent en bloc ou sous forme individuelle. Bien que les formats blocs sont moins dispendieux, préférez les modèles individuels, plus économiques à l’usage, car vous ne les remplacez que selon votre consommation réelle. Le format bloc exige en effet un remplacement complet si l’une des couleurs du lot est épuisée. Si votre usage est faible, optez pour une machine de gamme moyenne.
Pour une utilisation plus intensive, il est conseillé d'opter pour un photocopieur professionnel haut de gamme équipé de cartouches de grande capacité. Certains modèles de copieurs couleur permettent d’isoler les besoins en couleur dans les copies pour n’utiliser ces toners qu’en cas en besoin et consommer le noir dans les autres cas. Ils sont plus cher à l’achat, mais plus économiques à l’usage.
La photocopieuse analogique demeure un appareil intéressant et vendu, malgré la forte concurrence du modèle numérique. Les machines analogiques sont en effet conservées lorsque leur usage est personnel ou à visée mobile. Le copieur analogique peut réaliser des copies en couleur ou en noir et blanc, et ce dans des petits comme dans des grands volumes.
Il fonctionne grâce au procédé de la xérographie, une méthode traditionnelle. La reproduction des documents est permise par leur enregistrement sur un support continu et quantifiable, sans rupture entre les valeurs – au contraire du modèle numérique –, ce qui réduit la qualité de ses copies. Il possède des caractéristiques de base très classiques et présentes sur tous les modèles de photocopieurs :
Relativement basique, le photocopieur analogique est donc plus économique que la machine numérique (25 à 35 % d’économie). Il est en outre plus facile à installer. Il convient très bien à un usage fréquent, mais simple, pour les petites, moyennes et grandes structures. Simple à utiliser, il est généralement plus aisément transportable.
Néanmoins, il faut savoir que ces modèles ne peuvent être connectés en réseau et qu’ils répondent à un usage plus personnalisé. Il n’existe pas de modèle multifonction dans cette catégorie, ce qui oblige la conservation de plusieurs machines dédiées à chaque usage (fax, impression et scanner).
En raison de ces inconvénients et de ses fonctions bien moins sophistiquées que le modèle numérique, il est en passe de devenir bientôt obsolète au profit de ce dernier. Pour cet appareil, comptez 250 à 500€.
Le photocopieur numérique est un modèle moderne qui a su s’imposer face au modèle analogique grâce à ses fonctions plus élaborées et pratiques. Il lui suffit de balayer par optique une unique fois le document à traiter avant de le copier. Ainsi, il le garde en mémoire et peut le reproduire en de nombreux exemplaires sans avoir à le scanner à nouveau.
Ce modèle offre une bien plus grande qualité d’image, et ce tout au long de l’impression. La plupart des modèles proposent en effet près de 256 niveaux de gris et une possibilité d’agrandir et de réduire le document de 25 à 400 %. Enfin, il peut être connecté à un ou plusieurs ordinateurs grâce à la carte réseau.
S’il possède les mêmes caractéristiques de base que le modèle analogique – les bacs de papiers à formats différents, le chargeur de document, la commande d’impression, la gestion des consommables, le tri, la copie en recto-verso, l’agrafage, etc. – il demeure plus performant grâce à son impression laser qui lui permet de produire des volumes plus importants.
Sa programmation, ainsi que son disque dur intégré pour la sauvegarde et la modification des documents. Par ailleurs, il peut être choisi en modèle multifonction et assurer à lui seul les tâches de copie, d’impression, de scanner et de fax, voire d’envoi par mail.
Grâce à son grand confort d’utilisation et à son bruit relativement faible, il a su séduire de nombreuses structures et entreprises. Il est en outre équipé de fonctions performantes et sophistiquées et sa connexion en réseau facilite son usage et le partage entre plusieurs postes de travail.
Néanmoins, il faut savoir qu’il est moins économique lors d'une acquisition totale ou d'une location qu’un modèle analogique et que son usage peut sembler plus complexe. Comptez 400 à 12 000 euros pour ce type de copieur.
Le photocopieur multifonction est un appareil pratique et utile qui rassemble plusieurs fonctionnalités, à savoir la copie, l’impression, le fax et le scanner. Sa polyvalence est très utile et il offre toutes les options et fonctions nécessaires.
C’est donc un gain de temps et de place, mais aussi financier. Il centralise les tâches suivantes :
D’autres fonctions sont également possibles selon les modèles :
Ce type d’appareil est généralement numérique et ne peut être utilisé qu’au moyen du réseau informatique de la société ou de la structure, raison pour laquelle il est généralement disposé en position centrale et accessible à tous. Il est intuitif, facile d’accès et à utiliser et peut imprimer en couleur ou en noir et blanc.
Il permet de centraliser les tâches, de réaliser des économies et de gagner de la place tout en effectuant un travail de qualité, à la fois soigné et rapide. En revanche, l’appareil en lui-même est plus imposant qu’un copieur classique et ne peut fonctionner sans réseau numérique. Comptez entre 300 et 8 000 euros pour en faire l'acquisition.
Les imprimantes multifonctions ont réussi le pari de rassembler en un seul équipement plusieurs périphériques, en conservant un prix bas. Ceci permet de répondre efficacement à des besoins en termes d’espace et de praticité : elles sont désormais plus compactes et économiques, tout en conservant un maximum de performances et de qualité d’impression.
L’apparition des technologies sans fil comme le Bluetooth est également l’opportunité d’optimiser l’énergie et de réduire la consommation électrique des appareils. Non seulement vous pouvez connecter votre ligne téléphonique sur un tel équipement, mais également un réseau WIFI ou un fax.
Les imprimantes multifonctions à jet d'encre ou laser sont généralement pas cher et disposent d'une connexion Ethernet filaire, pour préserver au maximum la connectivité, sans variation de performance.
A l’heure actuelle, il est devenu essentiel pour les imprimantes multifonctions de pouvoir lire des documents à partir de clés USB ou de carte SD. De cette façon, il n’est plus indispensable de passer par un terminal informatique ou un ordinateur portable classique de type PC ou MAC.
Du côté des équipements utiles, on notera l’option du recto-verso automatique qui permet de réaliser simplement des économies de papier, avec des documents finalement moins épais. A noter que les fonctions d'impression, de numérisation et de copie en recto-verso automatique sont disponibles jusqu'au format A3 sur certains équipements les plus performants. La fonction fax et le mode scanner sont également disponibles dans ce format selon les performances recherchées.
Contrairement aux imprimantes à jet d’encre, les modèles laser sont réputées pour leur productivité, ainsi que leur vitesse d’impression. On notera également que le bac de chargement est ici plus important, ce qui permet de gagner du temps. En revanche, si le toner noir permet d’imprimer jusqu’à 20 000 copies, l’impression laser couleur est dépendante du volume initial et sera moins économique.
En termes de productivité, notons également que l’imprimante multifonctions est dotée d’un chargeur de documents permettant de traiter numériquement un nombre volumineux d’éléments.
La technologie utilisée est l’un des critères de choix principal d’une imprimante et deux technologies dominent le marché : l’impression à jet d’encre et l’impression laser. Outre leurs inconvénients et leurs atouts respectifs, ces deux types de copieurs sont adaptés à certains contextes d’utilisation particuliers.
Il est donc indispensable d’analyser les besoins en impression d’une association ou d'une société pour déterminer laquelle, de l’imprimante laser ou de l’imprimante à jet d’encre, est l’option la plus judicieuse.
L’imprimante laser fait appel à une technologie relativement sophistiquée qui mobilise les propriétés de l’électricité statique. Elle utilise de l’encre sous forme de poudre qu’on nomme le toner. Un système de rouleaux chargés électriquement permet d’attirer cette encre à l’endroit souhaité.
Chargé négativement, le toner prend, sur le rouleau, la forme des lettres ou de l’image à imprimer. La feuille de papier qui, elle, est chargée positivement en électricité, vient se coller au toner tandis que la chaleur du laser fond ce dernier en le fusionnant au papier.
L’acchat d’une imprimante laser et de cartouches de toner nécessite un investissement plus conséquent que dans le cas d’une imprimante à jet d’encre. Cela permet cependant de réaliser de grandes quantités de copies et l’aspect coûteux est donc neutralisé dès lors que l’on parle de gros volumes d’impression.
C’est pour cette raison que les copieurs laser sont particulièrement appréciés par les grandes entreprises ou les secteurs spécialisés dans l’impression. L’imprimante laser est un appareil professionnel, résistant sur la durée, et capable donc d’assurer un usage intensif à long-terme.
Le procédé des imprimantes à jet d’encre est tout-à-fait différent de celui du laser. Il s’agit d’une technologie basée sur la projection mécanique d’encre liquide. Ces appareils utilisent des cartouches d’encre classiques de plusieurs couleurs. Ils sont équipés d’une tête d’impression comportant de nombreuses buses.
Grâce, le plus souvent à un processus d’élévation de chaleur, ces buses projettent de minuscules gouttes d’encre sur le papier, précisément à l’endroit voulu.
Les copieurs à jet d’encre ont, pour avantage principal, d’être moins onéreux. Par contre le coût à la copie est plus élevé. Inutile donc de songer à imprimer de très grands volumes via la technologie du jet d’encre. Ces machines sont donc davantage adaptées à un usage limité.
Les structures de petite taille et de taille moyenne l’apprécient également pour son volume compact, qui trouve facilement sa place dans les locaux exigus. L’usage d’une tête d’impression, qui se déplace sur toute la surface à imprimer, a pour conséquence un temps de copie un peu plus long. L’imprimante à jet d’encre garantit, cependant, une excellente qualité des couleurs.
Le choix de la technologie d’impression dépendra donc surtout du type d’utilisation de l’appareil. L’imprimante laser est un excellent outil pour l’impression de volumes considérables tandis que le copieur à jet d’encre satisfera les utilisateurs modérés amateurs de qualité.
L’impression à LED est une technologie moins connue mais prometteuse sur le marché des photocopieurs. L’impression à diodes électroluminescentes a pour avantages de fournir des machines plus résistantes et aussi plus silencieuses. Les nombreuses évolutions technologiques ont permis aux imprimantes à LED d’atteindre une qualité d’impression au moins égale au laser.
Une technologie d’impression qui devrait donc se retrouver dans de nombreuses entreprises à l’avenir.
Le fonctionnement d’une imprimante à LED est relativement similaire à celui d’un copieur laser. Comme le laser, le LED utilise de l’électricité, du toner, de la lumière et de la chaleur. Le tambour est chargé positivement, grâce à de l’électricité statique, et attire le toner aux endroits souhaités.
La chaleur permet, ensuite, la fusion du toner sur le papier. Contrairement au laser, la technologie LED ne dispose pas d’une tête mobile. Au lieu de balayer la surface d’un bout à l’autre, une rangée d’ampoules LED individuelles illumine toute la ligne d’un seul coup.
La faiblesse de la tête mobile, sur les imprimantes laser, réside dans l’usure et le risque de casse de la pièce. Les copieurs à LED sont donc plus résistants sur la durée. Ils sont aussi beaucoup plus silencieux puisqu’on oublie le bruit du passage de la pièce mobile. Ce sont des appareils d’une fabrication relativement simple, ce qui en diminue également le coût. Les premières imprimantes à LED présentaient, malheureusement, une résolution et une qualité d’image insatisfaisantes.
La quantité d’ampoules disposées sur la barre horizontale étant limitée, l’étalonnage et l’intensité des LED étant complexes à régler, on ne parvenait pas à optimaliser le résultat. C’est de l’histoire ancienne car, depuis, les prouesses technologiques ont fait évoluer fortement la conception de ces machines. Xerox a, par exemple, conçu une tête d’impression à LED qui révolutionne le secteur et promet un bel avenir à la technologie du LED dans le domaine de l’impression.
Le photocopieur haut volume sert à la reproduction de documents nombreux et en grand nombre. Il est capable de reproduire avec un très haut rendement un grand volume de papier, et ce à bonne qualité. Il est équipé de plusieurs bacs à papier comprenant différents formats pour apporter un véritable gain de temps et permettre d’interchanger les dimensions de supports rapidement.
Il prend en charge des travaux relativement complexes et les imprime en couleur ou en noir et blanc, en usant des technologies analogiques ou numériques. Pour assurer un haut rendement professionnel, le copieur haut volume peut reproduire massivement plusieurs formats de documents, en recto-verso et sur des papiers de grammage et de texture différents. En outre, il effectue la perforation et/ou l’agrafage des documents. Par ailleurs, ce type de machine peut disposer d’autres fonctions très utiles :
Cette machine est avant tout destinée aux grandes entreprises et aux structures qui nécessitent une impression de masse comme les offices notariaux, les agences immobilières ou les professionnels du droit. Il sera aussi utile au sein des établissements à visée pédagogique. Son intérêt, outre son rendement et sa capacité à traiter de hauts volumes de documents, est qu’il permet la reproduction massive de manuels, de brochures et de livres. Il faut savoir qu’il nécessite beaucoup de place et qu'il ne faut pas négliger les coûts de maintenance.
Le photocopieur tireur de plan a pour fonction de reproduire les documents de grand format, en couleur ou en noir et blanc et par technologie analogique ou numérique. Il est donc très utile pour la photocopie de plans, de cartes, de grands schémas, etc. Cet appareil peut imprimer ou reproduire des documents de très grand format, soit A1 ou A0, mais aussi d’épaisseur variable.
Il est également utilisé pour la reproduction de documents anciens, notamment en vue de leur sauvegarde, ou de grandes planches d’originaux tracés à la main. Cette machine spécialisée ne présente pas d’utilité au sein de toutes les entreprises, mais elle s’avère très appréciable pour les bureaux d’études, les architectes, les constructeurs et responsables de chantiers, les administrations urbanistiques, les centres de gestion patrimoniale, les centres d’art graphique ou encore les centres de reprographie.
Ce type de photocopieuse est équipé des caractéristiques classiques que l’on retrouve sur la plupart des modèles standards : le bac à papier, la commande et la gestion de la vitesse d’impression, le chargeur de documents, les consommables et leur gestion, la mémoire, etc. Ces machines présentent des options qui leur sont propres pour permettre la copie en grand format :
Certaines copieuses proposent également la possibilité d’effectuer une coupe synchronisée afin de découper proprement les documents copiés sans risque d’erreur, de réaliser une copie multiple de documents ou encore de bien ajuster les marges pour mieux perforer les copies. Certaines machines ont une fonction de scanner, ce qui est très pratique pour la conservation délicate de ces grands formats.
Le duplicopieur est un appareil destiné à la reproduction massive de documents. Il possède des fonctionnalités de base quasi identiques au photocopieur – bacs à papier, commandes d'impression, consommables, tri et agrafage, mode recto-verso, réglages de la résolution... – Il se situe en fait à mi-chemin entre le photocopieur et l'imprimante.
Il a pour principale fonction la reproduction en grande quantité de documents de divers formats et de grammage épais. Il peut être monochrome ou couleur et de technologie analogique ou numérique.
Le duplicopieur peut aussi comprendre d'autres fonctions techniques. telles qu'une option de numérisation de documents au format A3 en vue d'un redimensionnement au format A4, un contrôleur d'imprimante, une carte réseau pour le numérique et plus encore.
L'appareil peut être adapté à différents logiciels comme un programme de gestion de documents.
Avec des capacités d'impression aussi considérables, une telle solution d'impression est surtout utile aux très grandes entreprises qui ont des besoins en matière d'impression particulièrement importants, telles que les institutions scolaires, les mairies, les administrations locales et nationales. Pour les petites structures, dont le nombre de documents imprimés quotidien est modeste, l'utilisation du photocopieur classique demeure encore l'avenue la plus intéressante.
Face aux images numériques et leur caractère aseptisé, la risographie est une technique d'impression qui se distingue par sa qualité et son esthétique unique. La risographie est née au Japon en 1946 au sein de l'atelier d'impression RISO-SHA de Noboru Hayama. Au cours des années 1950, RISO accorde la part belle à l'innovation en commercialisant la toute première encre à impulsion.
En 1958, la société se taille la part du lion sur le marché de l'impression avec le RISO Graph. Au début de la décennie 1980, RISO domine le marché de l'impression au pays du Soleil-Levant avec la mise en vente des premiers duplicopieurs qui rencontrent un franc succès auprès d'un large public (syndicats, centres de formations, écoles, etc).
La risographie peut se définir comme une technique d'impression mécanique assez proche de la sérigraphie. Ce procédé nécessite l'utilisation d'une machine baptisée duplicopieur ou risographe. Cet appareil repose sur un principe de fonctionnement assez simple. Le risographe élabore des matrices (ou maquettes de tirage) pour chacune des couleurs à imprimer.
Les matrices sont ensuite appliquées une par une au moyen d'un rouleau sur le papier. Notez qu'on recense autant de matrices qu'il existe de couleurs. À l'instar de la sérigraphie, les couleurs peuvent être superposées afin de créer de nouvelles teintes.
La risographie se démarque par son esthétique inimitable et surprenante à chaque impression. La superposition des couleurs produit un résultat aux accents artisanaux qui n'est pas sans évoquer les productions sérigraphiques les plus élégantes. La risographie est aussi un procédé écologique car elle fonctionne selon une technique d'impression à froid peu énergivore et emploie des encres sans solvants.
A l’instar de beaucoup de technologies qui révolutionnent notre quotidien, les racines de l’impression 3D remontent à la science-fiction des années 50 et 60, et notamment la fameuse « machine à répliquer » évoquée par Arthur C. Clarke dans son best-seller 2001, Odyssée de l’espace.
Alors que les premiers modèles n’étaient réservés qu’aux professionnels, avec des coûts d’acquisition et de fonctionnement prohibitifs, les dernières imprimantes 3D commercialisées ciblent également les particuliers. Longtemps promise, la démocratisation de cette technologie semble bien se concrétiser.
Si vous n’êtes pas encore familiarisé(e) avec le fonctionnement d’une imprimante 3D, rappelons qu’il s’agit d’une machine capable de créer des objets en trois dimensions grâce à la superposition de plusieurs couches de matière. Une imprimante « traditionnelle » se limite aux objets en 2D, mais dans les deux cas, il faut un fichier source, à savoir un modèle pré-encodé dans un format numérique lisible par l’imprimante.
C’est bien pour cette raison que l’impression 3D est étroitement liée aux outils de CAO (acronyme de Conception Assistée par Ordinateur) et aux logiciels de modélisation. Les derniers outils en date ont fait des progrès colossaux en termes d’ergonomie et de facilité de prise en main.
En ce qui concerne les matériaux utilisés pour la construction, plusieurs possibilités s’offrent désormais à l’utilisateur, du plastique à l’aluminium, et de la céramique au bois, en passant par l'alumide. Plus de 200 matières sont ainsi disponibles, résines et métaux confondus, et certaines permettent aujourd'hui d'avoir des couches d'une épaisseur inférieure à 100 microns (aussi fines qu'une feuille de papier).
Les modèles d’imprimantes 3D sont aujourd’hui très nombreux, ce qui présente l’avantage de faire jouer la concurrence et donc de les rendre plus abordables.
Comment trouver l’imprimante 3D qu’il vous faut ? Tout d’abord, vous devez expliciter vos besoins, car vous ne vous orienterez pas vers les mêmes machines selon que vous êtes un professionnel souhaitant fabriquer un prototype dernier-cri, un particulier curieux de découvrir l’univers de la « fabrication additive », ou bien encore un(e) créatif (-ive) désirant créer à domicile des objets en 3D inédits.
Il existe actuellement des imprimantes 3D « en kit », à assembler comme un LEGO géant, ou bien déjà toute prête, et si certains modèles s’apparentent à des cubes ou à des imprimantes « classiques », d’autres dévoilent tout leur mécanisme, sans caisson autour. Dans ce dernier cas, attention cependant au volume de décibels, et surtout de ne pas se brûler avec l’extrudeur.
A propos de l’extrudeur, il convient de noter que c’est sans doute l’un des éléments les plus cruciaux de toute la machine, puisque de son niveau de qualité dépend celui du résultat final de l’impression. En effet, cette pièce a pour rôle de monter le fil de matière en température avant de le déposer, couche par couche, sur un plateau où l’objet 3D « prendra vie ». Et retenez bien qu’en dehors des modèles les plus haut-de-gamme, il faudra choisir entre qualité du rendu et vitesse de l’impression.
Au fil du temps, vous vous sentirez probablement de plus en plus à l’aise avec l’impression 3D, au point de vouloir améliorer votre modèle (sans forcément recourir à l’achat d’une machine plus performante). C’est précisément dans cette optique que certains constructeurs proposent désormais des imprimantes dites « évolutives », avec des modules interchangeables, notamment pour disposer d’un volume d’impression plus grand, ou bien d’une vitesse accrue.